Décollage imminent
Vers mon pays préféré.
Ma semaine de taf a été épuisante.
Tout le monde a chaud et cela rend peut être un peu nerveux. Moi qui ne craint pas la chaleur j'ai souffert de ce qu'elle incommode les autres. La clim ne fonctionnant plus au sous sol, j'ai failli rammasser la cuisinère à la petite cuillère... Les parents entrent souvent dans la crèche en se plaignant, les employées aussi qui descendent le thermostat en dessous de 20° et manquent d'attrapper des angines d'été... Seuls les enfants continuent de s'emmerveiller du tuyau qui arrose par exemple...
Bref, vivement cet hiver.
Non, je déconne.
L'apothéose est atteinte hier soir où j'ai mené ma première réunion de bilan. Personne n'a rien demandé : mon arrivée est un changement imposé à tous. L'équipe tremble donc, à l'idée de ce qui était confortable avant et qui ne semble plus aller de soi avec moi. On peut dire que j'en ai pris plein la gueule. J'ai heureusement une certaine expérience et je sais que je ne suis pas là pour être aimée mais je sens bien que l'on m'attend au tournant, du moins pour un certain nombre. Je n'ai rien à leur prouver mais si je veux du travail de qualité auprès des enfants, il faut que je construise la cohésion et que je compose avec les forces et les difficultés de chacun.
Passionnant mais épuisant.
Ouf ! j'apprécie ce week end qui arrive à sa juste valeur : je vais retrouver Bé et Cathy à Sanary et dans quelques heures nous serons autour d'un mojito sur la plage.
* titre de film piqué, mais que je n'ai jamais vu en fait
Je l'avais évoqué ici, ce jour du 25 juin est arrivé et j'ai retrouvé, dans une salle entièrement acquise à sa cause, la voix unique et pleine de sens de celui qui a bercé voire hanté mes jeunes années. Lou Reed est toujours là, avec une magie qui continue à opérer et qui le suit depuis ses débuts. J'avais peur d'être déçue, j'ai fait volé mes cheveux comme à 20 ans....
Ce week end a été pour moi l'occasion de découvrir Clermont Ferrand
Ville dans laquelle il est de bon ton d'assortir sa jupe à la couleur du tram...
Un petit tour au dessus des volcans
Aux thermes, au casino, à la campagne...
Dans son bureau, celui qui m'a si agréablement faite découvrir tout cela, n'oublie pas ses origines
ni ses promesses :
Le repas à la coop de Mai avec le backstage... Mais sans la star, qui ne s'est pas montrée...
Savoir que je peux compter sur lui pour des moments magiques comme ceux là, fait partie des cadeaux que la vie n'a jamais cessé de me donner.
...musique !
Le 21 juin 1982 j'habite à Aix en Provence depuis un peu plus d'un mois, après mes études à Marseille. Je me souviens que la chaleur était bien installée et que je nageais dans le bonheur d'en avoir fini avec l'école, et d'avoir pour la première fois un petit studio rien qu'à moi.
Cette soirée là c'était un lundi, je déambulai dans les rues aixoises avec des copains. Nous pensions aller manger au restaurant. Sans télé, nous n'avions pas écouté le journal de 20 heures présenté alors par Christine Ockrent, nous n'avions lu aucun journal. Cepandant dans les rues, on sentait qu'il se passait quelque chose d'inhabituel. Les gens se rassemblaient, parlaient fort... Soudain j'ai aperçu ma prof de danse africaine, joliment vêtue avec son ami percussionniste. Sur la place de la mairie entourés de plein d'autres potes à eux tous munis d'un instrument de percussion. Et tout d'un couip, un appel. La musique empli la place et rapidement la petite troupe commence à danser au rythme des djembés, maracas et autres agogo...
Ce soir là nous avons abandonné l'idée d'aller au restaurant. Nous avons défilé dans Aix et dansé une bonne partie de la nuit.
C'était il y a trente ans aujourd'hui ; Nous venions de vivre la première fête de la musique qui s'appelait à l'époque : Faites de la musique !
Aujourd'hui cette fête ne ressemble plus du tout aux premières moutures improvisées qui m'avaient enchantée et je n'y vais pas chaque année.
Mais la musique est à l'honneur au chic des clics et je trouvais sympa de poster aujourdhui ma participation !
Alors que l'été est là depuis quelques jours - qui me permet de terminer mes journées dans la mer - j'ouvre hier matin ma boite aux lettres et j'y trouve les billets de bateau pour la Créte et Karphatos ainsi que les chèques vacances !
La journée se continue à la fête de l'école grecque où je viens de passer un an à essayer d'apprendre cette langue difficile mais aimée oh combien ! Les enfants récitent des poémes et les parents les filment. Nous autres, élèves adultes, n'en menons pas large et espèrons que l'on parlera aussi bien un jour ! De la tristesse et de l'angoisse aussi au sein de cette communauté. L'année prochaine, plus de subventions pour l'école....
Aujourd'hui c'est le résultat de leur lesgislatives à eux que je vais suivre avec intérêt. Bon, les nôtres aussi !
Le samedi se continue avec la seconde journée petite enfance à Nice. Elle n'a pas attirée les foules mais a eu le mérite de me faire passer une après midi avec des collègues que j'apprécie beaucoup.
Et ce matin, je déguste aussi une saveur bien agréable. Celle d'avoir envie encore de publier ici. Surement un peu grâce à Obni et son billet sur le Bleuet de Banon....
Merci à lui !
... mes vacances en Grèce, je bosse !
Les missions qui me sont confiées dépassent et de loin, le cadre d'un trente cinq heures hebdomadaires... Je ne dois plus compter les heures sup, c'est un engagement "jour et nuit" m'avait pourtant bien prévenue ma chef de service. C'était sans compter les absences prolongées de certains membres du personnel, dont l'agent d'accueil, poste clé pour être disponible aux équipes. Sans compter non plus cette famille suivie depuis quelques mois et à propos de laquelle c'est sur moi qu'il incombe l'écriture de l'I.P.* Sans compter les mille et unes petites agaceries (trucs qui tombent en panne, enfants qui se blessent, parents qui veulent une place en plus et que je ne peux pas satisfaire...) du quotidien.
Je veille à éviter à tout prix, "burn out" et autre stress, en essayant de prendre les choses dans l'ordre mais les jours passent et j'ai de moins en moins le temps de buller.
Sauf ce matin, ou je m'octroie un petit déj prolongé devant mon ordi, non mais !
Je viens de faire un tour sur le marché pour quelques légumes et fruits de saison. Demain soir je fête (avec pas mal de retard) l'anniversaire de mes deux filles. Ma grande revient de Montpeul pour une petite dizaine de jours, je profite de son séjour pour réunir les deux soeurs chez moi. Inutile de préciser oh combien je suis ravie !
* Information Préoccupante, ancien Signalement.
C'est en allant en Grèce que je suis tombée amoureuse d'elle.
Je n'en avais jamais rêvé avant. J'avais "fait latin" et non pas grec ancien au collège. Ma famille, née en Tunisie arrivait d'Espagne, d'Italie ou de France. Mes parents adoraient leur Tunisie natale et nous y ont amenés dès qu'ils ont pu. Les aventures d'Ulysse avaient bien éveillé quelques rêves, mais j'avais aimé aussi celles de Tom Sawyer. Dyonisos et son trident m'effayait autant que Neptune et sa barbe.
Pourquoi la Grèce alors ?
Souvent on me le demande :
"Tu es d'origine grecque" ?
Le dernier à me poser cette question est Obni, qui m'a donné envie d'écrire ce billet, et à qui j'ai envie de répondre, non Hellas !
D'où me vient cette passion, moi qui ne suis poussée ni par des fantômes ni par des mirages du passé ?
Ma passion vient de ma rencontre fortuite, en 1982 avec ce pays.
Cette année là (tiens, il y a tout juste trente ans !), fraîchement diplômées de l'école d'éducateur de jeunes enfants, mon amie et moi décidons de nous payer des vacances après "la colo de chaque été pour gagner des tunes". C'est ma copine qui a pensé à la Grèce. Moi je ne pensais à aucune destination particulière, j'avais juste envie de mer et de soleil.
Nous voilà parties en stop pour Lyon. Cette année là c'est en bus que je suis allée en Grèce : traversée du tunnel du Mont Blanc, de l'Italie et de la Yougoslavie ...
En 83 j'y retourne en avion, puis en 84. En 1985, j'y reste plus de six mois....En 2001 et 2005 nous faisons découvrir le pays à nos filles.
Depuis le voyage initial, je suis restée "coincée". Comme un trip sous acide mais en beaucoup moins dangereux. Je suis attachée à la Grèce bien plus qu'au reste du monde, non pas que le reste du monde ne m'intéresse pas, mais il passe en second plan.
J'ai envie de rattrapper toutes les années où depuis 82 je ne suis pas allée en grèce : cet été, j'y ferai mon 8ème séjour.
*La Grèce est un pays merveilleux.
J'ai enfin visité la librairie le Bleuet de Banon
Aussi incroyable que cela puisse paraître dans un si petit village, la librairie Le Bleuet à Banon dans les Alpes de Haute-Provence (04) est une librairie de 800 mètres carrés qui comptera en 2014 pas moins d'un milion d'ouvrage...
Dédale de livres, du sol au plafond ce petit endroit délicieux a fait notre bonheur.
Un bonheur que j'aurai du partager avec toi ma Bé. Mais ce n'est que partie remise !
Pas de promenade dans le 04 sans une visite à l'atelier de Bonnafoux !
j'ai déjà parlé de ce peintre et ami de mon frère ici
Ce coquelicot me donne envie de participer au chic des clics de ce mois qui a pour thème : ROUGE !
Voilà deux ans que je suis dans mon appart chéri en plein centre ville et je réalise que la majorité de mes activités restent urbaines. Rendez vous hebdomadaires au piano bar, musée, resto et ciné. Même la plage ici est en plein coeur de la ville. Et j'ai choisi de passer ma semaine de vacances à Paris...
Toutes proches, les montagnes de l'arrière pays commencent à me manquer sérieusement. Il va falloir que j'y remédie !
Aujourd'hui je m'en vais trois jours dans mon 04 chez mon frère. Je sais que je vais m'y régaler même si la pluie est prévue : j'adore aller chez mon frère.
Côté boulot tout baigne. Je me plais bien dans ma nouvelle fonction. J'ai dit au revoir à ma collègue vendredi (son départ prévu le 14 a finalement été reporté au 21...) Dès lundi, je serai officillement aux commandes !
Bon week end à tous !
L'orage sur Nice a fini par éclater aprés la menace en fin d'après midi.
de retour de Paris j'ai eu besoin de me ressourcer dans la cabane de Ben
Ici je me sens chez moi, le musée est gratuit, sans file d'attente et je peux prendre toutes les photos que je veux. J'aime bien me promener au Mamac.
Mais il n'y a pas que ben dans la vie du mamac... Une expo m'a bien plu aussi, celle de Louis Cane.
L’artiste présente un travail pictural d’interprétation et de citation des chefs d’œuvre de l’histoire de l’art.
Vous voulez jouer à reconnaitre les oeuvres originales dont s'est inspiré Louis Cane ?
je retrouve des copines dans un piano bar. C'est un peu une institution à laquelle je ne me suis jointe qu'en fin d'année dernière alors que la petite troupe comptait déjà une demi douzaine d'habituées. D'ailleurs ce rendez vous est passé du lundi au mardi, ce qui m'arrange bien étant donné que le lundi je peux pas, j'ai grec ...
Il s'agit d'un rendez vous exclusivement féminin. Non pas que les hommes y soient interdits, loin de là. Ce petit rassemblement ne concerne en fait des nanas qui vivent sans mec (c'est un hasard, pas une nécessité), du coup, les mecs (qui n'existent pas) n'y sont évidement pas conviés.
Ce mardi nous nous sommes retrouvées seulement trois, moi comprise. Le jour férié y est-il pour quelque chose ?
J'aime ses rendez vous hebdomadaires mêmes si je n'y suis pas toujours assidue. J'en reviens. Les conversations au milieu des notes de piano vont bon train, les verres de vins et les tapas aussi.
Ma valise est rangée et la lessive séche. J'ai l'impression d'avoir été à Paris au coeur de l'événement. Ma cousine a eu son bébé et j'ai été un peu la providence pour son fils de 4 ans et j'étais à la Bastille le 6 mai au soir.
Heureuse de mes vacances et de mon retour, je vais me coucher le coeur léger.
de vacances... Presque des grandes ! merci au calendrier de cette année qui intégre le pont du 8 mai aux vacances de printemps.
Un séjour parisien m'attend : famille (un bébé doit arriver chez ma cousine), copinaute et musée d'Orsay. Une expo de Tim Burton me tente aussi, je verrai... Je mets une parka dans mes valises, il parait que c'est toujouirs l'hiver "là haut".... Je vous raconterai, à l'heure qu'il est je suis dans le TGV.
J'ai été une fan inconditionnelle de Lou Reed à la fin des 70's. Mon amie Danielle avait d'ailleurs fait imprimer cette une à mon intention. Comment j'ai fait pour garder cette page de journal malgré tous mes déménagements, je ne le sais pas encore ! J'aime toujours écouter les vieux tubes même si je ne sais pas trop ce qu'il fait aujourd'hui.
Il y a une dizaine de jours, un (très) bon copain qui vient d'être nommé dans la région Auvergne, me laisse un message :
Tu dois réserver ta soirée du 25 juin. Lou Reed passe à la coopérative de Mai (Clermond Ferrand) Tu viens, je t'invite et il y aura peut être en surprise, la rencontre avec Lou Reed car je fais partie du backstage....
Je réfléchis et c'est vite vu. Impossible ! Comment je pourrais prendre deux jours de congés en début de semaine, le 25 juin étant un lundi et Clermont Ferrand à plus de 500 bornes de chez moi ??? Mes nouvelles fonctions de directrice m'empêche d'être aussi libre que je le voudrais.
Mon copain ne désarme pas et après m'avoir traité de tous les noms (gentiment) me dit que j'ai le droit de changer d'avis...
Jeudi dernier, je bosse avec le psychologue de la crèche. J'aprécie énormément sa collaboration et notre conversation dévie sur la musique. Je lui dit que je suis invitée à déjeuner avec Lou Reed mais que je râle car "je ne pourrai pas y aller, tu comprends, c'est un lundi... bla bla bla... "
Il me regarde droit dans les yeux:
- Il faut y aller ! Tu ne vis pas pour le travail !
Je commence à avoir quelques étoiles dans les yeux, lorsqu'une collègue de la crèche voisine frappe à la porte. Elle me remet le dossier d'un enfant, s'assied un moment avec nous et participe à notre échange.
- Il a raison Bernard, surtout que Clermont, si tu prends un vol le mardi matin, tu es de retour à Nice avant 10h. J'en sais quelque chose, mes parents habitent là bas !
- Quoi ? Y'a un aéroport à Clermont Ferrand ? Je demande ....
J'ai acheté un billet d'avion pour Clermond Ferrand.
ni tout a fait une autre.
Depuis une année...
Des voyages : Barcelone, La Corse, Patmos et Athénes, Istanbul....
Des retrouvailles.
Des amies toujours là.
Un concert de Thiéfaine, comme Jeanne
Des changements professionnels (Entre autres, je suis devenue Mme la directrice...)
Deux filles qui grandissent, comme celles de Louisianne (elles ont 22ans toutes les deux pendant ces 15 jours), toujours aussi géniales.
Une vie que je continue de croquer à pleines dents.
Est ce que, comme Mia, je me considére comme quelqu'un de bien ? Je prends peut être un peu trop soin de moi avant de penser aux autres. J'en suis consciente.
Comme Cristophe, j'ai dansé sur une musique de fanfare samedi soir
Cessation (provisoire) de tout effort bloguesque...
Vous l'aviez remarqué, voilà une bonne dizaine de jours que je ne poste rien. J'ai juste un passage à vide bloguesquement parlant. Ce sont les commentaires de Mahie et de Jeanne qui me donnent envie ce matin de revenir écrire ici. Merci à elles.
Flemme ? absence ? L'inspiration pour raconter ce que je vis, vois et fais me fait un peu défaut.
Car évidement je ne cesse pas de respirer, voir et sentir. Je continue de rencontrer, admirer et me promener. Je persiste la lecture quotidienne des nombreux billets que je me régale à découvrir, et parfois commenter, chez mes amis, chez vous.
Mais chez moi rien : Mon blog est rempli d'air....
Bises et bisous
Fay.
Il y a trente ans exactement, j'habitais à Marseille dans le quartier "La Rose".
Un quartier Nord de la ville haut en couleur. Je partageais le petit F2 du HLM avec un mec qui allait, des années plus tard, devenir mon meilleur ami... (brother, si tu me lis, je te fais des tonnes de bisous)
Donc, le 10 mai 1981 nous avions voté tous les deux et nous étions devant la télé (noir et blanc), quand le visage de François Miterrand est apparu.
Magique !
Aujourd'hui j'aimerai bien retrouver cette sensation de participer à un évènement comme celui là qui, malgré les deceptions qui sont évidement arrivées, donne l'impression que quelque chose d'important est en train de se passer et qu'on y participe. J'aimerai bien ne plus avoir honte du résultat des élections dans mon pays.
“photographiez-moi un truc qui vous rappelle des bons souvenirs.” demande gentiment le Dc Caso..
Ce soir la photo que j'ai envie d'envoyer pour participer au jeu, c'est une photo de mon sac à dos. Cette année là, en 1983, il est posé négligemment contre un portique devant une plage (Koubara Beach) sur laquelle je vais passer 7 nuits. C'est à Ios, une des cyclades de la Grèce. La magie de ce pays ne me quittera plus jamais... Mon sac à dos pour cet été est neuf, il m'attend...
Le boa qui pend, c'est parce qu'à l'époque, j'avais peur de passer inaperçue...
Emile m'avait donné envie d'emprunter la ligne 12. Ce que je fis, étant à Paris avec du temps, ce qui est plutôt luxueux et joussif quand en plus, ce temps est beau et chaud. Il se trouve que pour aller à La pinacothèque où je veux admirer l'expo reservé à Corto Maltese que j'adore, il faut prendre le métro pour La Madeleine. Vous savez quoi, La Madeleine c'est justement sur la ligne 12 !
Alors avant de sortir j'erre dans une ou deux stations, à la recherche des "Haïku" d'Emile et Solange ....
à Concorde, des lettres partout mais point de Haiku...
à l'Assemblée Nationale, de belles couleurs mais point de message ...
Dans les couloirs, des jolies fresques mais je suis toujours bredouille ....
Enfin, à la station Notre Dame De Lorette je l'ai trouvé !
Je voudrais juste préciser (à Emile) que moi, je l'ai trouvé écrit en mauve sur les carreaux blancs...