Dieu merci, c'est vendredi *
Ma semaine de taf a été épuisante.
Tout le monde a chaud et cela rend peut être un peu nerveux. Moi qui ne craint pas la chaleur j'ai souffert de ce qu'elle incommode les autres. La clim ne fonctionnant plus au sous sol, j'ai failli rammasser la cuisinère à la petite cuillère... Les parents entrent souvent dans la crèche en se plaignant, les employées aussi qui descendent le thermostat en dessous de 20° et manquent d'attrapper des angines d'été... Seuls les enfants continuent de s'emmerveiller du tuyau qui arrose par exemple...
Bref, vivement cet hiver.
Non, je déconne.
L'apothéose est atteinte hier soir où j'ai mené ma première réunion de bilan. Personne n'a rien demandé : mon arrivée est un changement imposé à tous. L'équipe tremble donc, à l'idée de ce qui était confortable avant et qui ne semble plus aller de soi avec moi. On peut dire que j'en ai pris plein la gueule. J'ai heureusement une certaine expérience et je sais que je ne suis pas là pour être aimée mais je sens bien que l'on m'attend au tournant, du moins pour un certain nombre. Je n'ai rien à leur prouver mais si je veux du travail de qualité auprès des enfants, il faut que je construise la cohésion et que je compose avec les forces et les difficultés de chacun.
Passionnant mais épuisant.
Ouf ! j'apprécie ce week end qui arrive à sa juste valeur : je vais retrouver Bé et Cathy à Sanary et dans quelques heures nous serons autour d'un mojito sur la plage.
* titre de film piqué, mais que je n'ai jamais vu en fait